Le rock japonais est souvent appelé j-rock de la même manière que la pop, J-pop.
Histoire
Le
Rock psychédélique, inventé dans les
Années 1960 par l'underground américain et anglais prend en arrivant au Japon un parfum particulier (les musiciens de J-rock, contrairement à leurs homologues occidentaux, sont rarement drogués, allant même jusqu'à être, pour certains d'entre eux, anti-drogues, tels Kosugi Takehisa, Haino Keiji, Nanjo Asahito).
Le Rock psychédélique apparaît au Japon au milieu des années 1960. Quelques groupes locaux imitent alors les modèles anglais, notamment The Golden Cups, The Mops, The Dynamites et Jacks.
Comme aux États-Unis et au Royaume-Uni, la musique psychédélique est liée à un mouvement politique de jeunes étudiants. Ainsi un boom économique amène de nombreux jeunes dans les universités où les mouvements politique radicaux abondent. Au centre de ce mouvement des révoltes étudiantes de Kyōto, on trouve les groupes Les Rallizes Denudés et Taj Mahal Travellers, suivis par Lost Aaraaff.
Dans les Années 1970, des chanteurs-compositeurs comme Kazuki Tomokawa et Kan Mikami deviennent populaires. Une scène folk-rock apparaît alors, conduite par Magical Power Mako. En même temps un Rock progressif radical évolue avec After Dinner, YB02, Kenso et Koenji Hyakkei.
A la fin des Années 1980, des groupes de rock populaire comme X Japan aident à définir l'esthétique du Visual Kei dans la pop et le rock japonais. Le visual kei, considéré en Occident comme la scène rock japonaise n'est en fait pas défini par un son mais seulement par l'apparence des groupes. Il existe tout de même des groupes de visual kei qui se démarquent par leur style musical autant que vestimentaire comme Dir en grey
Enfin, le rock alternatif japonais prend la forme du Noise rock, popularisé par des groupes comme Boredoms, ou, dans un registre plus punk, les Shonen Knives, duo féminin popularisé par Kurt Cobain.
Voir aussi
Liens externes